Pour communiquer ses vœux, rien de tel que le contact humain, moins superficiel.
Le rituel de fin d’année va débuter. Les traditionnels vœux à nos relations professionnelles vont être envoyés, entre la mi-décembre 2016 et la fin janvier 2017.
Pour beaucoup d’entre nous, sous le couvert du développement durable, ce sera l’envoi, à la liste préétablie de tous nos contacts, d’un mail, concocté par le service Communication, contrôlé par le Département juridique et validé par la Direction générale. Pour d’autres, signer les cartes de vœux imprimées, avec le même texte, et qui auront suivi le même parcours de validation que les mails, représente la corvée ultime avant les vacances. Ces cartes rejoindront des enveloppes avec des adresses pré-imprimées et préaffranchies.
Mettons-nous quelques instants à la place des destinataires de ce type de mail qui les liront, peut-être, parmi les dizaines d’autres vœux et mails professionnels.
Et que penser de ces cartes de vœux aseptisées, reçues parfois de la part de plusieurs personnes de la même société, avec une signature illisible ?
Quel gâchis !
Quelle perte de temps et d’argent ! Et tout cela pour quel résultat ?
Certaines sociétés ont fait preuve de créativité en prenant la décision d’orienter différemment le budget qui était dédié aux messages de fin d’année, en privilégiant une association caritative ou un projet d’entreprise allant dans le même sens.
D’autres profitent de cette période des vœux pour renforcer et pérenniser la relation qu’ils ont mis du temps à créer avec leurs différents interlocuteurs. Ils profitent de préparer un mail personnalisé, relatant leur collaboration sur l’année écoulée et le développement de projets futurs. Certains choisissent une papèterie, en papier recyclé, qui personnalise les valeurs et principes qu’ils défendent, avec un texte adapté à chaque personne et une adresse sur l’enveloppe écrite à la main, ainsi qu’un timbre collé – et non un envoi préaffranchi. D’autres préfèrent donner un caractère encore plus personnalisé et concret en rencontrant personnellement, lors d’un déjeuner ou dîner, leurs prospects et/ou clients les plus importants. Dans certains cas, un événement est créé à cet effet au sein même de la société : cela donne l’occasion aux partenaires d’affaires de rencontrer et de visiter l’entreprise. Oui, effectivement, cela prend du temps de personnaliser ce moment unique qu’est la fin d’année.
Dans un monde professionnel où tout va de plus en plus vite, et où la superficialité des échanges prend le dessus sur la profondeur des relations humaines, choisissons la théorie des 3M : « En faire Moins, Mais Mieux » !
Il est encore temps de réfléchir comment optimiser ce rituel au sein de nos entreprises.
Allez, si vous êtes comme Woody Allen, excellente année 2017, car c’est dans le futur qu’il a décidé de passer le reste de sa vie.