Les 14 et 16 mars prochains, la 2e édition de la Matinale RH & Com se penchera sur la question du bonheur au travail.Voir la suite…
Auteur/autrice : Serge Sironi
Moins Mais Mieux
Pour communiquer ses vœux, rien de tel que le contact humain, moins superficiel.Voir la suite…
Licenciement
Quelles sont les règles à respecter quand, hélas, on doit licencier un collaborateur ?Voir la suite…
Entretien annuel
A l’heure où approche le moment rituel de l’entretien annuel, quelques trucs pour en faire un outil valable.
Les vacances d’été sont terminées, les écoliers et les étudiants ont repris leurs études et pour beaucoup d’entreprises est venu le temps des budgets et de la programmation des entretiens annuels. Concernant ceux-ci, leur pertinence et leur nécessité est parfois discutable. Le manque de préparation et d’enthousiasme de certains responsables, et d’une partie des collaborateurs, n’aide pas, et de loin, à rendre l’exercice aussi positif que l’on pourrait espérer.
Quelles en sont les raisons ?
Entre autres, le manque de compréhension du but de ce rendez-vous formel, annuel ou biannuel, le manque de temps, la lourdeur de l’outil, le peu de courage d’aborder les sujets qui fâchent, le manque de suivi des suggestions et des attentes exprimées durant l’entretien.
Quelles peuvent-être les solutions à envisager?
Créer un véritable état d’esprit propice à un développement réel du capital humain dans l’entreprise. Communiquer clairement la vision, les missions et les valeurs chaque fois que cela est possible, et cela dès le recrutement. Traduire les valeurs théoriques en principes d’application concrets au quotidien. Préparer l’entretien de part et d’autre; le temps consacré et la qualité de la préparation montreront le niveau de respect porté à votre interlocuteur. Valider le contenu de l’entretien, afin d’établir un vrai dialogue entre le responsable et son subordonné. Expliquer et former l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, top management compris, à l’outil d’évaluation choisi. Faire preuve d’exemplarité à tous les niveaux, en respectant la préparation de l’entretien et en lui consacrant le temps nécessaire afin qu’il soit de qualité. Faire parvenir aux ressources humaines, dans les délais fixés, les documents dûment remplis. Etablir un planning de suivi tout au long de l’année.
Quelles sont les autres suggestions dont il faudrait tenir compte ?
Nous sommes convaincus que la taille de l’entreprise n’est pas une excuse pour ne rien faire, ou mal faire. Certaines entreprises, et parmi elles, comme par hasard, les plus performantes de leur domaine, ont élevé cet entretien au rang d’outil de pilotage stratégique en le nommant « entretien de développement » ou « entretien d’évolution ». Pour en arriver à un tel degré de maturité, il faut une réelle volonté, de la part du top management, de mettre en place une culture du feedback (voir notre précédent article sur le sujet) et créer un « terreau fertile » à l’échange, afin qu’il soit le plus constructif possible entre les différents niveaux hiérarchiques. Accepter de former tous les nouveaux collaborateurs et offrir aux autres la possibilité de bénéficier d’un refresh, afin d’être confortable avec l’outil, et rappeler les principes fondamentaux de réussite de ce type d’entretiens. Prendre le temps de se renseigner aussi auprès des stakeholders afin de renforcer ou confronter l’image et les performances du collaborateur à évaluer. Amener l’ensemble des collaborateurs à devenir les acteurs de leur propre développement. Séparer la partie rémunération de l’entretien annuel, afin de ne pas biaiser les discussions.
A l’intention des managers
Organiser et planifier les entretiens, afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de l’équipe. Limiter le nombre d’entretiens à deux ou trois par jour ; il ne faut pas perdre de vue qu’il faut encore du temps afin de finaliser le rapport d’entretien et le faire valider par le collaborateur, avant de le faire parvenir aux ressources humaines dans les délais impartis. S’assurer que les personnes concernées soient au clair avec les objectifs de l’entretien et qu’elles viennent préparées, avec des notes écrites. Choisir un endroit adéquat pour que l’entretien se déroule dans les meilleures conditions d’écoute. Veiller à ne pas être dérangé durant ces moments d’échanges. Préparer des questions ouvertes et écouter les réponses de votre collaborateur jusqu’au bout.
Pour l’entretien d’évaluation comme pour tout, il y a sans doute plusieurs manières de bien faire les choses. Notre message n’est pas dogmatique, il veut simplement vous sensibiliser à l’importance de ce véritable outil qui influencera la motivation et la performance de votre collaborateur jusqu’à sa prochaine évaluation – ainsi que vos relations avec lui.
Et n’oubliez pas : « Celui qui oublie de se préparer, se prépare à être oublié ! »
Monde merveilleux
Alors que le rôle des technologies gagne en importance dans les entreprises, il est urgent, pour éviter les dérives, de mettre en place des règles encadrant leur utilisation.
Ce sont les machines et les technologies qui nous dirigent de plus en plus, nous en devenons prisonniers et dépendants. Gare à celles et ceux qui ne suivent pas le mouvement, elles/ils risquent d’être de plus en plus marginalisés. L’abrutissement nous guette. Dans beaucoup de domaines, nous ne faisons plus d’efforts, nous dépendons de ces algorithmes qui décident pour nous et nous orientent vers tel ou tel type de comportement ou de choix. Nous sommes en train de transférer l’autorité de l’humain à la machine.
Dans la vie professionnelle, l’humain est de plus en plus remplacé par des instruments et des machines qui vont plus vite, sans faire d’erreurs et sans éprouver la moindre fatigue. Dans l’industrie, plus besoin de délocaliser les productions ; aux supermarchés, bientôt plus de caissières ; dans les centres d’appels, tout passera bientôt par des machines programmées pour répondre aux clients. Dans le secteur financier, plusieurs changements structurels obligent les banques à industrialiser et à automatiser leurs processus, par exemple, dans la gestion de leurs sites, dans leur organisation interne ou dans la conception de leur gamme de produits et services. Dans presque tous les domaines, c’est la course au profit, et tant pis pour ceux qui restent sur la touche. Même dans les départements des ressources humaines, il y a un certain temps déjà que l’automatisation a été introduite pour les recrutements. Il existe aujourd’hui de nouveaux outils qui peuvent prendre les décisions impopulaires à la place des ressources humaines ou des managers, comme licencier des personnes. IBM a créé un programme qui va dans ce sens. Il s’appelle People Analytics.
Désolé, chers collaborateurs, vous êtes virés, mais ce n’est pas moi qui ai décidé : c’est la machine.
Où va-t-on ?
Relativisons, il n’y a pas que des points négatifs dans l’apport des nouvelles technologies !
Dans certains cas, cela amène une plus-value en termes de confort et de qualité de vie. C’est aussi la possibilité d’accélérer l’innovation, comme, par exemple, dans le domaine médical, avec des évolutions fantastiques pour le traitement de certaines maladies, ou dans celui de l’automobile avec, par exemple, l’électronique embarquée qui a grandement augmenté la sécurité routière. La liste est loin d’être exhaustive !
Règles d’utilisation
Aujourd’hui, dans le monde, il n’existe pas ou peu de principes qui clarifient l’apport des nouvelles technologies dans tel ou tel secteur. Il faut absolument mettre en place des règles d’utilisation, revoir nos responsabilités individuelles et créer un système de valeurs qui respecte l’être humain, sans que les notions de profitabilité et d’efficience disparaissent. Nous devons aussi faire évoluer la notion d’éthique, afin de nous permettre de ne pas tout sacrifier sur l’autel de la profitabilité, sans quoi les dérives nous guettent dans des domaines aussi sensibles que l’armement, la manipulation génétique ou l’intelligence artificielle.
Le futuriste Gerd Leonhard, qui publiera le 8 septembre prochain son nouveau livre, Technology versus Humanity, nous prévient que sans la mise en place d’un encadrement validé par les dirigeants et politiques qui nous gouvernent, il sera difficile de bénéficier des bienfaits des nouvelles technologies sur le long terme. Si nous arrivons à relever ce défi, nous pourrons vivre mieux, plus sainement et plus longtemps. Ce sont les conditions pour que l’homme reste humain.
Qu’en est-il aujourd’hui au sein de votre entreprise ? Comment gérez-vous le développement technologique tout en respectant une charte éthique qui permet à l’humain de (re)trouver sa place ?
Soyez heureux !
Le bonheur est dans l’entreprise : soyez heureux !… Mais est-ce vraiment possible ?
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Feedback
Il est étonnant de voir à quel point, de nos jours, le niveau d’écoute est bas. Pourtant, le feedback joue un rôle essentiel dans le développement personnel.Voir la suite…
Comment renaître ?
Au travail comme dans la vie, certains événements peuvent nous faire perdre pied. Comment faire pour renaître ?Voir la suite…
De MBD à TTT !
Le télétravail, pour passer de métro-boulot-dodo (MBD) à transport-travail-transition (TTT) !Voir la suite…
RH & Com 2016
Les 15 et 17 mars prochains, la 1ère édition de la Matinale RH & Com se penchera sur la question des valeurs d’entreprise.Voir la suite…